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5 façons de déterminer la bonne solution de reprise après sinistre pour vous

La reprise après sinistre à la demande ou DRaaS dans le nuage public offre des avantages, notamment l’économie du nuage, la fiabilité, la facilité d’utilisation et la flexibilité permettant de prendre en charge des scénarios de catastrophe peu fréquents et imprévisibles. Voici 5 facteurs à prendre en considération lors de l’évaluation du nuage public comme solution à vos besoins en matière de RS.

Personne debout dans un centre de données regardant une tablette numérique, affichant une expression sérieuse.

L’utilisation d’un site sur place comme cible de reprise après sinistre peut être complexe, coûteuse et peu fiable. La reprise après sinistre à la demande ou DRaaS assurée dans le nuage public offre de grands avantages, par exemple l’économie du nuage, la fiabilité, la facilité d’utilisation et la flexibilité permettant de prendre en charge des scénarios de catastrophe peu fréquents, mais imprévisibles.

La DRaaS fonctionnant sur un nuage public élastique avec automatisation intégrée réduit le nombre de tâches de matériel et de maintenance sous-utilisées, simplifie le déploiement en cas de reprise après sinistre (RS) et augmente la fiabilité de la solution de DS grâce à des tests non perturbateurs.

Voici cinq facteurs clés à prendre en considération lors de l’évaluation du nuage public comme solution à vos besoins en matière de RS.

1: Identifier les OTR requis par différentes applications

Lorsque vous déterminez les applications à sauvegarder dans le nuage, catégorisez-les en fonction de leurs objectifs de temps de récupération (OTR), le délai acceptable avant qu’une application ne revienne en ligne. Certaines solutions de reprise après sinistre à la demande (DRaas) affichent des OTR d’un délai de quelques minutes, d’autres de quelques heures et d’autres de quelques jours.

Différents besoins d’affaires dictent différents niveaux d’OTR. Une application génératrice de revenus peut rarement être en panne pendant une longue période, tandis que les applications RH peuvent généralement prendre huit heures ou plus pour revenir en ligne sans impact commercial significatif. Naturellement, plus les exigences en matière d’OTR pour une application sont courtes, plus il est coûteux de récupérer ces applications dans le délai requis.

2 : Déterminer si le service offre l’automatisation et l’orchestration de basculement

Si les données ne sont copiées que dans le nuage, il incombe aux organisations de configurer un environnement complet, de faire tourner les instances informatiques, de déplacer les données vers le service de stockage en nuage adéquat et de configurer le réseautage. Bon nombre de ces tâches sont en grande partie manuelles et nécessitent beaucoup de temps pour être exécutées. Pour les applications avec un OTR de deux jours ou plus, cela pourrait ne pas être un problème. Cependant, pour les applications génératrices de revenus, cela est généralement trop long.

Pour les applications plus critiques, les organisations doivent choisir des services infonuagiques qui offrent l’orchestration et l’automatisation du basculement vers la reprise après sinistre. Ces services déploient un environnement de reprise après sinistre basé sur un dossier d'exploitation prédéfini. Ils exécutent automatiquement les nœuds requis, activent les machines virtuelles dans la bonne séquence selon les bonnes dépendances, exécutent des scripts et mappent les réseaux IP, le tout avec très peu d’intervention humaine. Cela garantit que les applications critiques peuvent être activées à temps afin de minimiser tout impact commercial découlant d’un sinistre informatique.

3 : Évaluer la durée nécessaire pour les conversions au format de la MV

Les applications classiques, qui sont encore très dominantes dans de nombreuses organisations, sont généralement déployées sous forme de machines virtuelles (MV). Différents hyperviseurs offrent différents formats de MV, et de nombreux nuages publics n’ont pas les mêmes formats de MV que les systèmes sur place des organisations.

Pour les applications écrites et déployées sur un hyperviseur qui doivent être utilisées sur un autre hyperviseur, le format du disque de la MV doit être converti. La conversion au format de la MV est généralement un processus long et compliqué et les organisations peuvent passer de nombreux mois à effectuer la conversion. Plus important encore, pendant ce processus, vos applications ne sont pas protégées en cas de catastrophe.

4 : À quelle fréquence effectuent-ils des tests de RS non perturbateurs?

Les centres de données ne sont pas statiques : les applications existantes sont mises à jour ou remplacées, et plus d’applications sont ajoutées au fil du temps.

Il en résulte un écart entre le plan de reprise après sinistre initial d’une organisation et un plan de reprise après sinistre efficace, lequel peut être tenu à jour en tenant compte des applications changeantes. Pour vous assurer que cela ne se produit pas, vous devez tester votre plan de RS souvent, au moins une fois par trimestre. Comme ces tests ne constituent pas de véritables catastrophes, ils ne devraient pas affecter les applications en cours d’exécution d’une organisation.

Une bonne solution DRaaS devrait offrir des tests approfondis non perturbateurs et fournir des rapports détaillés générés par ces tests.

5 : Assurer la rentabilité par rapport aux solutions RS existantes

Les solutions DRaaS ont besoin de composants de stockage en état stable pour stocker les données devant être protégées. Les organisations ont besoin d’une couche de stockage très efficace dans le nuage pour stocker ces données afin d’optimiser leurs coûts. Pour réduire davantage les coûts, vous devriez être en mesure de faire tourner l’infrastructure dans le nuage uniquement lorsque cela est nécessaire durant un test de reprise après sinistre ou un événement de basculement.

Déterminez si la solution DRaaS nécessite toujours de récupérer toutes les données au moment de la reprise ou si elle permet une reprise optimisée, quel est le prix et la mesure des données protégées et quels sont les frais de sortie du fournisseur de services infonuagiques durant le transfert des données vers/depuis l’infrastructure infonuagique. Ces facteurs auront une incidence importante sur les coûts de la reprise après sinistre.

Solutions DRaaS de VMware sur le nuage VMware

VMware Cloud Disaster Recovery offre une reprise après sinistre sur demande, livrée en tant que solution de type logiciel-service (SaaS) facile à utiliser avec l’économie du nuage. Il combine un stockage infonuagique rentable avec une gestion SaaS simple offrant une résilience informatique à grande échelle. Vous pouvez bénéficier d’opérations VMware cohérentes sur tous les sites de production et de reprise après sinistre et d’un modèle de capacité de basculement « payer quand vous en avez besoin » pour les ressources de reprise après sinistre.

VMware Cloud Disaster Recovery peut protéger un très large ensemble de services informatiques de manière rentable, grâce à des capacités de récupération rapide.

Le service VMware Site Recovery de VMware Cloud sur AWS offre un service de RS complet. VMware Site Recovery peut protéger les services informatiques essentiels à la mission qui nécessitent un OPR et un OTR très faibles. Grâce à la récupération de site, les clients ont accès à une infrastructure mondiale fiable, dotée de l’interface familière de vSphere et vCenter, sans avoir à changer de plateforme.

De plus, en tirant parti de solutions de reprise après sinistre largement éprouvées et testées comme VMware Site Recovery Manager™ (SRM), les clients peuvent orchestrer et automatiser le basculement, la restauration et la reconfiguration du réseau IP, et effectuer des tests non perturbateurs capables de générer des rapports exhaustifs.