Centre de traitement de données moderne : Phase 3
Le calcul de haute performance, l’Internet des Objets (IdO) et l’intelligence artificielle / l’apprentissage machine créent des exigences en matière de données qui nécessitent une nouvelle approche pour livrer l’infrastructure. La composabilité traite le calcul, la mémoire, le stockage, le GPU et le réseau comme des bassins de ressources à attribuer en fonction des exigences de charges de travail et à appliquer à tous les types de charges de travail pour les applications anciennes et modernes. L’automatisation et l’orchestration des composables sur site et l’infrastructure dans le nuage public au moyen d’un ensemble d’outils commun permettent la portabilité, l’agilité et la souplesse pour le centre de données hybride défini par logiciel.
Composabilité
Le nuage a permis aux organisations de se concentrer sur la gestion des charges de travail, ce qui permet de développer de nouvelles capacités pour adapter les charges de travail sur demande. Les fournisseurs de services dans le nuage public offrent des ressources TI en tant que service, qui peuvent être évolutives (et réduites) selon la demande.
Grâce aux infrastructures composables, les avantages des infrastructures convergées et hyperconvergées sont étendus aux actifs physiques, gérés comme des bassins de ressources. Les charges de travail avec des exigences prédéfinies en matière d’approvisionnement permettent le déploiement automatisé et axé sur les API de ressources correspondant à ces exigences. Toute application ou plateforme peut être composée de ces ressources, créant ainsi un ensemble commun de composants d’infrastructure pour tous les types de charges de travail (physiques, virtuels et conteneurs) pour les applications anciennes et modernes.
Centre de données défini par logiciel
Compte tenu de cette évolution de l’infrastructure moderne, il est impératif de définir une infrastructure sous-jacente à l’aide d’une architecture définie par le logiciel et axée sur les API. Les applications auront des besoins en ressources prédéfinis que l’infrastructure composable devra satisfaire de manière automatisée et orchestrée. Le déploiement d’une application peut exiger des ressources physiques pour y exécuter la charge de travail (environnements « bare metal ») ou pour un déploiement sur des hyperviseurs ou des conteneurs de virtualisation pour un partage plus granulaire des ressources, avec ces actifs évolutifs au niveau de la couche physique en fonction des exigences de l’application.
La connectivité sera définie par une politique, y compris la sécurité, afin de s’assurer que chaque déploiement d’application et de charge de travail respecte un cadre commun de gestion et de politique de sécurité.
Automatisation et orchestration
Les organisations renforcent leurs exigences informatiques de façon organique et par l’entremise de fusions et d’acquisitions, ce qui crée des silos informatiques isolés de technologies disparates et de multiples nuages publics. Compte tenu de la transition vers la composabilité pour l’infrastructure sur site offrant un déploiement souple et une évolutivité comme le nuage public, il est important d’orchestrer le déploiement d’applications et de charges de travail sur chaque plateforme au moyen d’outils et de méthodologies d’automatisation et d’orchestration communs.
En utilisant moins d’outils et plus d’environnements, il est possible de normaliser le déploiement d’une application par rapport à chaque environnement, ce qui permet le déploiement flexible de toute application ou charge de travail, n’importe où et au moyen d’indicateurs de configuration sans nouvelle infrastructure comme code.
Infrastructure pour applications modernes
Pour les applications modernes, l’infrastructure doit être déployée sur demande de façon prévisible et fiable en utilisant l’automatisation et l’orchestration tout au long du cycle de vie du déploiement du logiciel. Les applications modernes d’aujourd’hui utilisent une méthodologie de livraison de projets agiles et des cycles de déploiement d’intégration/développement continu (CI/CD) qui comprend des essais et une validation continus. Les ressources, qui utilisent l’infrastructure comme code pour soutenir ce processus et qui sont retirées lorsqu’elles ne sont plus nécessaires, maximisent l’utilisation des actifs.
La capacité, à adapter les ressources pour répondre aux pics de demandes et à libérer ces ressources lorsque les pics d’activités sont terminées, améliore l’utilisation tout en réduisant les coûts. Grâce à un ensemble d’outils communs pour l’orchestration et l’automatisation, les TI peuvent atteindre cet objectif à l’aide de méthodologies communes tout en appliquant des contrôles communs de gestion et de politique de sécurité. »